A la cour du roi d’Espagne
Il plaisait à la reine par son allure élégante,
Il agençait les mots avec finesse et grâce,
Ce qui lui conférait une irrésistible classe.
Il plaisait au roi
Car finance et politique était son entreprise.
Depuis son bureau il déjouait
Les ruses et manœuvres de ses Ministres.
Connivence, complicité et romantisme ;
Voilà qui suscitait bien des convoitises.
Manigances, ruses et complots ;
On s’arrangeait, on s’organisait.
La reine était fort belle,
L’intrigue fut facile.
On lui remit une ballade, une p’tite chanson d’amour ;
La combine était parfaite.
Le roi fut informé du manège,
Il bannit de la cour son Gouverneur.
Ainsi s’acheva la romance d’Aurélius Prudence.